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Les compétences non-verbales importantes lors d’une négociation.

Lorsque l’on pense à une négociation, la plupart des gens pensent aux compétences verbales telles que la persuasion et la rhétorique. Cependant, il y a une autre dimension de la négociation qui est tout aussi importante : les compétences non-verbales. Elles peuvent influencer la façon dont une négociation se déroule et peuvent même avoir un impact plus important que les compétences verbales. Dans cet article, nous examinerons les compétences non-verbales importantes lors d’une négociation.

La communication non-verbale : un art à développer

La première compétence non-verbale importante lors d’une négociation est la communication non-verbale. Elle peut inclure des gestes, des expressions faciales, des mouvements du corps et des regards. Ces signaux peuvent transmettre des émotions, des intentions et d’autres informations qui ne sont pas exprimées verbalement. Les négociateurs qui sont capables de lire et d’interpréter ces signaux ont un avantage dans une négociation, car ils peuvent mieux comprendre les volontés de leur interlocuteur et peuvent ajuster leur comportement.

La communication non-verbale peut également être utilisée pour transmettre des messages intentionnels. Par exemple, un vendeur qui souhaite montrer de l’assurance peut se tenir droit.

D’un autre côté, s’il souhaite montrer qu’il est à l’écoute, il peut utiliser une expression faciale douce.

Il est important de noter que la communication non-verbale peut varier en fonction de la culture. Par exemple, un contact visuel direct peut être perçu comme une marque de respect dans certaines cultures, tandis que dans d’autres, il peut être considéré comme impoli ou même menaçant. Il faut donc être conscient de ces différences culturelles et s’adapter.

La communication non-verbale peut également être utilisée pour réguler l’interaction entre les personnes. Par exemple, un négociateur qui souhaite mettre fin à une conversation peut utiliser des signaux non verbaux tels qu’un recul physique ou un geste de la main pour indiquer qu’il est temps de mettre fin à la discussion.

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L’empathie : une qualité à votre service

La deuxième compétence non-verbale importante lors d’une négociation est l’empathie. Cette dernière est la capacité de comprendre les émotions et les perspectives des autres. Dans le contexte d’une négociation, cela signifie être capable de comprendre les intérêts, les motivations et les préoccupations de l’autre partie.

L’empathie est importante dans une négociation car elle permet de construire une relation de confiance. Si un négociateur montre qu’il comprend les perspectives et les émotions de l’autre partie, cela peut aider à réduire les tensions et les conflits potentiels, et à créer une atmosphère plus propice à la recherche de solutions mutuellement satisfaisantes. Il y a plusieurs façons d’exprimer l’empathie non-verbalement lors d’une négociation.

Tout d’abord, les signaux non-verbaux tels que l’inclinaison de la tête, les sourires et les expressions faciales neutres peuvent indiquer que l’on est attentif à ce que l’autre partie dit ou que l’on est en train de prendre en compte les points de vue de l’autre partie.

Il est important d’être capable de communiquer avec tact et diplomatie. Les gestes apaisants, les expressions faciales douces et les mouvements de la main peuvent aider à maintenir une atmosphère détendue et à minimiser les tensions. Cependant, il est à noter que l’empathie ne signifie pas nécessairement être d’accord avec l’autre partie.

Gérer ses émotions : 3ème compétences non-verbales

La troisième compétence non-verbale importante lors d’une négociation est la capacité à gérer ses émotions. Négocier peut-être une activité émotionnellement intense, car les négociateurs doivent souvent faire face à des conflits, des désaccords et des frustrations. Cependant, il faut garder à l’esprit que les émotions peuvent nuire à la négociation et entraver la capacité des parties à parvenir à un accord. La gestion des émotions est donc essentielle pour éviter de laisser ses émois prendre le dessus et compromettre l’échange. Cela implique la capacité de rester calme et rationnel face à des situations stressantes ou conflictuelles. L’une des façons de gérer ses émotions est de reconnaître et de contrôler les signaux non-verbaux qui peuvent trahir ses émotions. Par exemple, une expression faciale tendue, des mains serrées ou des mouvements agités peuvent signaler que l’on est sous pression ou en colère. Ces signaux non-verbaux peuvent être perçus par l’autre partie et affecter la façon dont elle perçoit la situation. Il est donc important d’apprendre à gérer ces signaux. Les actions telles que la respiration profonde et le relâchement des muscles peuvent aider à rester calme et rationnel.

Négociation : adapter l’écoute active

La quatrième compétence non-verbale importante lors d’une négociation est l’écoute active. Cela implique de prêter une attention totale à l’autre partie, de comprendre ses préoccupations, ses intérêts et ses besoins, afin de parvenir à un accord des deux protagonistes. Cette compétence peut sembler évidente, mais elle est souvent négligée ou mal comprise dans le contexte de la négociation.

L’écoute active inclus plusieurs comportements non-verbaux, tels que la posture ouverte et l’inclinaison de la tête pour montrer que l’on est attentif.

Cette compétence est essentielle et peut s’apprendre en formation. D’ailleurs certains sites ce sont spécialisés comme Monsieur Digital (L’actualité du digital).

Cette compétence permet de mieux comprendre les intérêts et les besoins de l’autre, ce qui peut conduire à des solutions plus efficaces.

Cela ne se limite pas seulement à entendre les mots mais aussi de comprendre les émotions qui se cachent derrière ces mots. Une certaine sensibilité émotionnelle et une capacité à reconnaître les signaux est nécessaire.

L’écoute active implique également de poser des questions ouvertes pour encourager l’autre partie à exprimer ses besoins de manière plus détaillée.

Et enfin il est important de résumer ce que l’on a compris de la personne en face afin de s’assurer que l’on est sur la même longueur d’onde. Cela aide à éviter les malentendus ou les interprétations erronées, qui peuvent entraver la capacité des parties à parvenir à un accord satisfaisant.

En conclusion, les compétences non-verbales sont essentielles pour une négociation réussie. En maîtrisant ces compétences, les négociateurs peuvent mieux comprendre les positions et les intérêts de l’autre partie, communiquer clairement leurs propres besoins et parvenir à des accords. Ces compétences peuvent être apprises et développées avec la pratique, renforçant ainsi la confiance et la capacité à négocier avec succès dans toutes les situations. En somme, les compétences non-verbales sont une partie intégrante de la négociation efficace, permettant de maximiser les résultats et de créer des relations durables et satisfaisantes.

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